FAQ en chirurgie du genou à Bordeaux

Docteurs Bardou - Jaquet, Lecoanet & Legallois

Arthrea à Bordeaux

Centre de chirurgie du genou

Comment vit-on avec une prothèse de genou ?

On vit tout à fait normalement avec une prothèse de genou.
Il faut simplement observer quelques précautions : éviter les chocs violents (comme une chute ou une glissade d’escabeau) qui pourraient provoquer un descellement de la prothèse ou une fracture autour de l’implant.
De même, les chocs répétés — comme ceux liés à la course à pied — sont déconseillés car ils peuvent accélérer l’usure du matériel prothétique.

Depuis combien de temps la procédure Mako existe-t-elle ?

La première intervention chirurgicale réalisée avec le système MAKO® date de 2006.
Depuis, plus de un million de prothèses ont été posées à travers le monde avec cette technologie, désormais largement validée et utilisée dans les centres orthopédiques spécialisés.

Non, le robot ne réalise pas la chirurgie seul.

L’intervention est entièrement guidée et contrôlée par le chirurgien orthopédiste.
Le robot agit comme un outil de précision et de sécurité, reproduisant fidèlement le plan opératoire personnalisé établi à partir du scanner 3D du patient.
Il garantit ainsi des coupes osseuses millimétriques et un alignement optimal des implants.

La plupart des patients retrouvent une marche fluide, sans douleur ni gêne dans les semaines suivant l’intervention.
L’objectif est de supprimer la douleur, d’améliorer la mobilité et de permettre une reprise confortable des activités quotidiennes et sportives.

Grâce à la chirurgie assistée par robot MAKO®, les résultats sont plus réguliers, avec une sensation de genou plus naturelle.

Pour les patients devant bénéficier d’une prothèse totale de genou, d’une prothèse partielle fémoro-tibiale ou fémoro-patellaire assistée par bras robotisé Mako (Stryker), notre équipe Arthréa organisera les differents RDV et examens à realiser : 

  • Consultation d’anesthésie
  • Un rendez-vous cardiologique si nécessaire
  • La réalisation d’un scanner préopératoire, indispensable à la planification robotique
  • Une consultation d’information avec votre chirurgien
  • Une rencontre avec le kinésithérapeute de la clinique pour anticiper la rééducation
  • Un entretien avec l’infirmière référente RRAC, qui organisera la convalescence :
    • soit en centre de rééducation
    • soit à domicile avec un prestataire spécialisé assurant :
      • la gestion initiale de la douleur par antalgie IV,
      • la mise à disposition d’une attelle de cryocompression professionnelle.

L’opération dure environ 1h – 1H15.

Grâce au protocole de réhabilitation améliorée après chirurgie (RAAC), elle se déroule en hospitalisation courte (24 à 48 h). 

Après l’intervention, vous êtes levé et marchez le jour même avec le kinésithérapeute.

Les techniques actuelles permettent une prise en charge très efficace de la douleur :

  • Infiltration d’anesthésiques péri-articulaires pendant la chirurgie,
  • Cryothérapie postopératoire
  • Grâce à la robotique MAKO®, le geste est plus précis et moins invasif, ce qui limite les douleurs et favorise une récupération plus rapide.

La rééducation débute dès le lendemain de la chirurgie :

  • mobilisation du genou,
  • marche avec appui complet,
  • exercices de flexion-extension et de renforcement musculaire.

La plupart des patients marchent sans canne à 2–3 semaines, conduisent vers 3–4 semaines, et reprennent une activité physique légère à 6–8 semaines.
La récupération complète se poursuit jusqu’à 6 à 12 mois.

La conduite est en général possible entre 3 et 6 semaines après l’opération, le temps de retrouver la force musculaire et les réflexes nécessaires à une conduite sûre.
Les premiers jours, la douleur, la fatigue ou la raideur peuvent limiter vos capacités de réaction.
Il n’existe pas de contre-indication médicale stricte, mais il est important d’être pleinement à l’aise et réactif avant de reprendre le volant.

Oui, il est tout à fait possible de voyager après une chirurgie du genou, mais il est recommandé d’attendre environ 6 semaines.
Les longs trajets dans les jours qui suivent l’opération sont à éviter, car ils augmentent le risque de phlébite.
En cas de voyage prolongé, un traitement anticoagulant préventif peut être prescrit.
En avion, pensez à :

  • vous lever et marcher régulièrement,
  • porter des bas de contention,
  • et bien vous hydrater.
    N’hésitez pas à demander conseil à votre chirurgien avant de voyager.

Oui, les implants métalliques peuvent parfois déclencher les détecteurs de métaux.
Il n’est pas nécessaire de présenter de documents spécifiques, mais la carte personnelle comportant la référence de votre prothèse — remise lors de votre hospitalisation — peut être utile pour expliquer la situation aux agents de sécurité.

Oui, cela est possible après une période de récupération.
La position à genoux ou accroupie n’est pas contre-indiquée, mais elle peut parfois rester légèrement inconfortable selon la sensibilité de la cicatrice et la flexion obtenue.
Les patients porteurs d’une prothèse partielle (PUC) conservent souvent une meilleure amplitude de flexion, ce qui facilite ce type de position.

Au contraire : l’activité physique est fortement recommandée pour entretenir la mobilité et la tonicité du genou.

Les sports à impacts modérés sont à privilégier : marche, randonnée, golf, équitation, ski de loisir, natation, vélo, tennis en double…

En revanche, les sports à chocs répétés (course à pied) ou à impacts violents (football, rugby, basket) sont à éviter, car ils peuvent endommager prématurément la prothèse.

Oui, cela peut arriver au début.

Un léger claquement peut se produire lorsque les surfaces métalliques et plastiques de l’implant s’articulent, notamment lors de certains mouvements ou changements de position.

Ce bruit, sans gravité, tend à disparaître progressivement au fil des semaines, à mesure que le genou s’assouplit et que les tissus se réadaptent.

La durée de vie moyenne d’une prothèse de genou est de 20 à 25 ans.

Dans la grande majorité des cas, il n’est pas nécessaire de la changer au cours de la vie du patient.
Une bonne hygiène de vie et une activité physique adaptée contribuent à prolonger sa longévité. 

La duré de vie varie selon : 

  • le poids du patient,
  • son niveau d’activité physique,
  • la qualité de la pose chirurgicale (optimisée grâce à la robotique MAKO®),
  • et le respect des consignes de rééducation.

Certains signes doivent amener à consulter rapidement votre chirurgien :

  • gonflement douloureux du genou,
  • rougeur ou écoulement au niveau de la cicatrice
  • fièvre

Ces symptômes peuvent évoquer une infection de la prothèse, qui constitue une urgence médicale.
Par ailleurs, une douleur du mollet survenant après l’opération doit faire évoquer une phlébite et nécessite une évaluation médicale sans délai.